|
|
ANALYSE FINANCIERE | © John Petroff Traduction: Françoise BRUNELLE Source: PEOI |
Ce sont des articles volumineux qui seront employés pendant des années. La plupart sont vendus à d'autres secteurs. Deux facteurs déterminants sont étudiés ici : la demande d'investissement commercial et le coût capitaux. Le coût capitaux entre dans l'équation en tant que taux de rendement minimal pour obtenir un financement, et en tant que taux d'escompte pour le calcul du NPV : plus il est haut, plus les cash-flows escomptés s'avèrent être bas, et plus le NPV est petit. Ainsi, pour les secteurs de croissance, les considérations financières s'opposent à une corrélation entre de nouveaux achats de biens durables et une expansion quand le coût capitaux est au plus haut. Mais le facteur le plus déterminant est le volume de ventes prévu produit par l'utilisation de l'équipement. Ceci tire la demande d'investissement commercial.
Un autre caractéristique de ces produits est qu'il faut souvent une année ou plus pour construire et installer l'équipement, particulièrement s' il s'agit d'une usine entièrement nouvelle. Là aussi, les espérances de ventes des entreprises acheteuses sont primordiales. En période de récession, les commandes disparaissent, tandis que dans les périodes d'expansion, la demande devient exubérante. Les fabricants de biens durables doivent travailler comme des fous bien après le début d'un ralentissement pour livrer toutes les commandes reçues pendant une expansion. Ensuite, comme une partie de l'équipement reçu n'est plus nécessaire, la capacité excessive des acheteurs aggravera le ralentissement commercial et fera remettre à plus tard toute nouvelle commande.
Puisque les fabricants de biens durables doivent avoir de lourdes immobilisations, habituellement financées par de la dette (comme suggéré dans le cas des produits standard dans la Section B-5) , ces secteurs sont particulièrement vulnérables aux périodes de récession et même de rétablissement. Ils ne recevront pas de nouvelles commandes des acheteurs avant d'avoir eux-mêmes prévu le remplacement ou l'extension de leurs équipements. Le graphique G-14.12 ci-dessous présente le taux annuel de remplacement dans la fabrication de machines pour le secteur minier et l'extraction pétrolière et le taux annuel de changement de la production intérieure nette. Le graphique G-14.12 montre que l'amplitude des variations est beaucoup plus prononcée que celle du cycle commercial.
Comme suggéré dans le graphique G-14.12, il est bien connu que les biens durables sont le composant le plus cyclique du PIB. De plus, comme les fabricants de biens durables ont de lourdes immobilisations et beaucoup de dettes, et donc des frais généraux importants, les bénéfices sont encore plus instables que les ventes.
Un analyste doit rechercher la capacité d'une entreprise à surmonter une ou plusieurs années de basse activité et de pertes sérieuses bien après le point bas du cycle commercial. Cette sécurité doit être financée par des capitaux propres et être aisément disponible sous forme d'argent comptant disponible. De plus, l'entreprise la plus forte d'un secteur sera celle qui est capable de prévoir la future croissance de la demande, et de construire un stock d'équipement fini prêt pour l'expédition partout où l'équipement est standard et non fait sur commande pour chaque client. Une autre stratégie commerciale serait de faire passer des ressources de la ligne de produits cycliques à une activité contracyclique. Encore une fois, ceci justifie des stratégies commerciales de lignes d'activité diversifiées et d'alliances (comme suggéré dans la Section C-4 et dans la Section C-5)
Voir les questions de révision de Q-14D2.1 à Q-14D2.8
Voir le travail de recherche R-14D2.1
[Votre opinion nous est importante. Posez vos questions et offrez vos remarques, critiques ou suggestions à contact information ou bien utiliser les forums ]
| Précédent: Secteurs de croissance | Modifié: 2010-06-18 | Suivant: Biens non-durables cycliques |