3) - Instabilité des bénéfices non distribués

Suite aux prélèvements fixes sur les revenus décrits précédemment, le reste laissé pour des bénéfices non distribués est des plus instable. En fait, les années de revenus insuffisants, les dividendes sont payés sur les profits accumulés (comme on le voit, par exemple, avec Timken dans la section précédente). Ces dividendes, habituellement maintenus exactement au niveau de l'année précédente, sont nécessaires pour que la direction puisse communiquer aux actionnaires qu'elle est confiante dans l'avenir de l'entreprise. Une réduction des dividendes, même très petite, donnerait l'impression que les futurs revenus ne seront pas importants et cela ferait baisser légèrement le cours de l'action. Si l'entreprise ne paye aucun dividende une année, la baisse du cours de l' action se transformerait en chute libre. Ainsi, des dividendes doivent être maintenus, quelque soit le degré d'instabilité des bénéfices non distribués.

On peut s'attendre à ce que les bénéfices non distribués soient en corrélation étroite avec les cycles commerciaux pour la plupart des entreprises. Dans des industries pro-cycliques telles que la fabrication de biens de consommation durables, les entreprises doivent prévoir encore plus d'instabilité des revenus non distribués, et doivent s'en protéger en maintenant le taux de distribution bas et en évitant de grands frais fixes : comme on l'a vu dans le chapitre précédent, leur proportion de fonds propres dans l'actif total doit être grande.

Voir les questions de révision de Q-12A3.1 à Q-12A3.4.

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Modifié: 2010-06-18

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